J’ENTENDS QUE LE TEMPS
Quand j’entends que le temps m’insuffle des sourires
Et pourtant en trente ans je n’ai fais que mûrir
Quand j’entends que le temps m’insuffle des sourires
Quand je vois que les corps explosent
Quand se posent les marques qui s’imposent
Quand l’instant sur les globes se bouleverse
Quand poivre et sel se déversent
Quand j’entends que les foules, que je foule ont suivis
Quand je sens que la houle, qui me saoule a faibli
Mais quand dans nos yeux rien a bougé
Quand nos iris ont tant à garder
Quand je voudrais que le temps s’arrête
Époque épique qui s’entête
Quand rien est rien face à demain
Quand braquent les roues trace ton destin
Quand j’entends que les foules, que je foule ont suivi
Quand je sens que la houle, qui me saoule a faibli